Après avoir étudié les Arts Plastiques au lycée, Philippe a continué son cursus au sein de l'Institut International du Multimedia, à Paris. Par la suite, entre 2004 et 2008, il s'est intéressé au VJing et a effectué plusieurs performances visuelles "en live" lors de soirées psychedelic trance en France (Cabaret Sauvage, Grenoble, Château de Vaux-le-Pénil, etc.). En tant que consultant en sécurité informatique, Philippe a travaillé au sein de nombreuses sociétés françaises, puis est devenu architecte et responsable de l’ingénierie au sein d’une startup Parisienne en hyper-croissance. En Novembre 2014, Philippe a quitté sa carrière dans l’informatique pour revenir à sa vocation initiale d’artiste au sein de son atelier d'art numérique. En effet, mélanger l'art et la technologie a toujours été partie intégrante de son style et de sa vision de l’art. Ses œuvres sont colorées, très animées et lorsque c'est possible et utile, interactives. Le fil rouge qui caractérise son oeuvre est de vouloir activement et concrètement apporter un moment de joie, de bonheur, véhiculer des ondes, des énergies positives aux spectateurs qui contemplent et interagissent avec ses créations. L'interaction très simple de la plupart de ses œuvres démontre le côté pragmatique dans ce que veut communiquer l'artiste à son public, tout en traitant de sujets de société graves, concrets et complexes : le burn-out (L'Exutoire), le narcissisme (Narcissus Loop), la morosité ambiante (Smile), le repli sur soi (Square Root Sine) et le stress (Keep Calm). Plutôt que de parler d’art numérique, ce qui regroupe aujourd’hui un grand nombre d’activités très différentes, Philippe préfère proposer le terme Tech’Art, pour exprimer la rencontre entre les formes d’art traditionnelles (tableaux, sculptures) et la technologie. L'idée n'étant pas d'ériger la technologie comme un art (même si cela peut arriver), mais d'utiliser la technologie pour créer des œuvres qui peuvent être interactives et/ou qui peuvent bénéficier du fait d'intégrer des nouvelles technologies. La technologie n’étant qu’un moyen d’expression incorporé à l’œuvre, au même titre qu’un matériau, un dessin, un mécanisme ou une lumière peuvent l’être. Philippe est aussi expert en visualisation de données (dataviz). A ce titre, son travail sur la cartographie d’Internet a été largement diffusé, notamment dans une série documentaire appelée « The Beauty of Maps » (BBC Four) ainsi que dans des expositions sur l’informatique et plusieurs ouvrages et encyclopédies à travers le monde. |